Je viens de récupérer les photos de nos "sorties du samedi matin" d'octobre, lorsque la panne de voiture ne nous permettait plus de sortir le bateau.

Sortie 1 :
Session en sâone en pêchant du bord, nous touchons trois poissons dans le matin, trois brochets entre 80cm et 90cm, mais nous perdrons les trois poissons qui ne se piquaient pas bien (ou pas du tout) malgré des attaques très violentes sur des gros leurres durs peu plongeants (Flat Bone et Jerk Freddy) et des ferrages en règle sur tresse avec cannes XH. Moralité : "Quand ça veut pas, ça veut pas".
Je décalerai ensuite une perche de 40+ en décortiquant un arbre noyé au jig 1/2oz, elle suivra jusqu'au bord mais boudera le jig avant de redisparaître ; et je prendrai un broc de 60cm tandis que Vince persévère après les gros brocs. Hélas, ce ne sera pas pour aujourd'hui : au lieu d'une superbe pêche, nous évitons de justesse le capot !



Sortie 2 :

Nous revoilà sur le spot, et cette fois, je pêche plus léger (canne ML, shads 3" et tp 3.5gs) à la recherche des perches en activité derrière les bancs d'alevins à proximité des herbiers. Je prendrai une vingtaine de touches et deux coupes, pour finalement mettre au sec pas mal de perches autour de 20-25cm. Biensûr, je les remettrai à l'eau sous le nez de casseurs "aux petits vers rouges" qui se pourlèchaient les babines et salivaient déjà pire qu'un clébard de Pavlov à la vue de ces zébrées !

 

De son côté, Vince tapera (enfin !) un de ces gros becs mystérieux et sortis d'on-ne-sait-où ; après un combat musclé du bord (obligé d'entre dans l'eau en baskets pour que le poisson sorte des herbiers !) le poisson sera mesuré à 100cm pile-poil ! Un cochon bien gras ! Joli coup de ligne !



Le geste obligatoire de tout pêcheur moderne et respectueux, la remise à l'eau du poisson dans de bonnes conditions :

Le week-end suivant, c'est la manche du Défi Est à Auxonne. Conditions plus difficiles dirons-nous.

Le samedi ayant plutot payé avec les quelques poissons touchés (sandre, perche, broc et bass), nous revenons sur le spot le dimanche. La saône monte, se teinte, il fait froid, il pleut, et cette fois il n'y a pas un brin de vent.... et pas un brin d'activité non plus ! Pas une tape en pêchant le sandre, pas un bass en le traquant au jig... Seul un petit broc de 50cm ainsi qu'un glane métré se laisseront piquer au chatterbait en pêchant les roselières et les pontons :



Combat bref mais intense dans 2.50m d'eau sur canne MH (Machinegunn t-II).

J'espère brandir encore quelques beaux bass d'ici fin décembre.

     L'été indien qui s'est installé le week-end dernier m'a amené à me débarasser de mes obligations au plus vite pour aller tremper le fil en Saône sous ce doux soleil. Quoique j'aie hésité un instant entre traquer le broc au jerk en morte ou chercher les bass automnaux en Saône, mon choix fut vite fait : mon poisson favori n'a pas été très coopératif cet été, c'est le moment de tenter le tout pour le tout.

     Direction les bords de Saône donc, avec un combo texan (canne Heavy bien raide sur fluoro 33.5%, moulinet hi-speed, montage texas 1/2 oz) pour chercher les pépères.

     Sur le premier poste, au premier lancer, mon montage (un Sweet beaver en texposé) est intercepté lors d'une tirée franche, et je sors un poisson d'environs 35/38cm bien combatif :



Banco, je sens que j'ai flairé le bon patern illico ! Les bass étant grégaires, je refais une passe sur le spot, mais rien. Puis une seconde, plus lente, et je reprends une touche, je décolle le poisson de l'eau au ferrage, mais il se décroche. Il maillait, mais il n'était pas plus gros que le premier, tant pis.
     Après avoir fait quelques postes sans résultat, je prend une touche très franche sur mon beaver au milieu d'une touffe de nénuphars. Ferrage, extraction en force du poisson. Bien qu'il passe de peu les 40cm il a combattu comme un chef ! Un passant me prend en photo et le poisson rejoint ses petits copains.


     Les postes suivants ne me raporteront qu'une modeste perche (aussi grosse que le montage qu'elle a attaqué !), et une coupe (mon dernier Sweet Beaver, snif !) mais bientôt en gratant un haut-fond très sale avec une Flappin'Hog, je prendrai coup sur coup deux bass, pas bien gros mais bien en forme et bien maillés :




Cinq touches en deux heures, c'est bien correct, mais le soleil va se cacher. Je  ne me précipite pas pour autant et m'applique sur les derniers postes. Alors que je décortique un spot de choix (une épave de barque noyée dans un bon mètre d'eau et à demi envahie par les potamots) avec un Tiki-Platypus plombé en 1/2oz, je prends une touche discrète, ferrage, et cette fois le poisson part au large avec une sacrée gouche ! Silure ? Non, je vois reflèter un gros bass qui s'excite vraiment, secouant la gueule sans arrêt ! Après quelques péripéties, je le ramène au milieu des herbiers, pour finalement le mesurer à 47cm ! Une belle prise, assurément, car les poissons de cette taille en Saône ne sont plus monnaie courante...


Un passant daigne me prendre en photo avec ma prise, qui repartira très vite à l'eau ensuite :



Je louperai enfin un dernier poisson, plutôt petit, et ce sera la fin de la session. Je maintiens que la traque du bass à gratter de fin de saison est vraiment ma pêche favorite !

     N'ayant pas trop le temps de pêcher depuis quelques temps (hors compèt' : une seule sortie en bateau depuis fin juillet, c'est vous dire !), je n'ai pas fait beaucoup de poissons. Voici les volontaires qui se sont laissés prendre du bord durant quelques brèves sorties en gravière  ; principalement des bass modestes (mais maillés) au buzzbait, et un poisson de 40cm au shad 5" en pêchant le sandre (!), ainsi que des petis sandres et petites perches en linéaire light.

Lors de notre semaine de vacances en famille à l'île d'yeu, en vendée, ous avons pu pêcher un peu le grand bleu. Des expériences sympathiques : lever de soleil à 5h sur la page, "street fishing" dans le port à l'heure de sortie de boite de nuit, pêche en bateau sur une épave de frégate de la 2nde guerre mondiale, seiche piquée par les tentacules piquée au poisson-nageur... Les poissons n'étaient pas faciles pour cause de mauvaises marées, mais des pics d'activité appréciables tout de même.



























Vieilles, bars, lieux jaunes, seiche et aiguillettes ont mordu à l'hameçon. Notez que les aiguillettes sont tellement difficiles à saisir qu'il a été impossible de faire des photos. Le bar est vraiment un extraordinaire poisson doté d'une gouache considérable... Absolument rien à voir avec les plus énervé de nos poissons d'eau douce !!!