10 novembre 2013
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Début novembre, un jour férié est l'occasion pour moi d'aller faire une session float en Saône, à une période ou je fais de belles pêches de bass tous les ans depuis quelques années : l'eau refroidissant lentement, les poissons deviennent grégaires (là où les casseurs n'ont pas décimé l'entièreté des populations bien entendu) et se nourrissent de proies particulièrement riches en protéines (tout comme au printemps, durant les semaines qui précèdent le frai) comme les écrevisses, gros gardons, gros crapauds, ou toutes les bébêtes de belle taille passant à portée de bouche.
Je mise sur une réussite pour cette session, car Vince qui pêche le Rhone depuis la veille, m'a proposé de le rejoindre car "ça donne" : 30 touches, pour 15 ou 20 poissons maillés ! Ce fut un dilemme, mais je n'aurai certainement plus l'occasion de faire du bass, passé le 15 novembre, et je l'ai déjà peu pêché cette saison.
Je rejoins, vers 10 heures du matin, un spot que je n'ai pas peché en float depuis plus de 2 ans. Pattern présupposé, c'est à dire "plan de pêche" préétabli : des poissons grégaires donc a priori excités (ou plus exactement "excitables") et mordeurs, postés dans 1 mètre d'eau environ et près du fond. A confirmer.
J'alterne donc, en ne pêchant pas trop vite, chatterbait, jig et texas pour décortiquer consciencieusement les quelques zones stratégiques du secteur : cover sur fond "propre" (tout est relatif) ou en tout cas peu envasé : épave de barque, herbiers, souches, branches, nénuphars épars et pointes de roseaux. Mais après 2 heures de prospection attentive, je déchante : aucun suivi, aucune tape, si ce n'est un petit brochet loupé. Que faire ? Changer de secteur ?
Non. Je recommence mon "parcours" de prospection en me disant que les bass vont arriver à un moment ou à un autre. Stratégie payante, puisque plusieurs groupes de bass "calibrés" vont en effet arriver et se déchainer sur les spots que j'avais ciblés.
13h : Premier gobage de la journée : un poisson ramasse mollement mon jig sur le fond caillouteux, au milieu de nénuphars épars ; sensation subtile mais extra, que j'atendais depuis plusieurs heures. Le poisson se débat très bien, le le mets au sec et le mesure sur un ponton : 43cm. Cela fait plaisir !
Remise à l'eau, je poursuis ma pêche, et cinq minutes plus tard un autre poisson gobe mon montage texan sur une animation lente, combat entre un herbier et une touffe de nénuphars, je saisis le poisson : 43cm également :
Je mise sur une réussite pour cette session, car Vince qui pêche le Rhone depuis la veille, m'a proposé de le rejoindre car "ça donne" : 30 touches, pour 15 ou 20 poissons maillés ! Ce fut un dilemme, mais je n'aurai certainement plus l'occasion de faire du bass, passé le 15 novembre, et je l'ai déjà peu pêché cette saison.
Je rejoins, vers 10 heures du matin, un spot que je n'ai pas peché en float depuis plus de 2 ans. Pattern présupposé, c'est à dire "plan de pêche" préétabli : des poissons grégaires donc a priori excités (ou plus exactement "excitables") et mordeurs, postés dans 1 mètre d'eau environ et près du fond. A confirmer.
J'alterne donc, en ne pêchant pas trop vite, chatterbait, jig et texas pour décortiquer consciencieusement les quelques zones stratégiques du secteur : cover sur fond "propre" (tout est relatif) ou en tout cas peu envasé : épave de barque, herbiers, souches, branches, nénuphars épars et pointes de roseaux. Mais après 2 heures de prospection attentive, je déchante : aucun suivi, aucune tape, si ce n'est un petit brochet loupé. Que faire ? Changer de secteur ?
Non. Je recommence mon "parcours" de prospection en me disant que les bass vont arriver à un moment ou à un autre. Stratégie payante, puisque plusieurs groupes de bass "calibrés" vont en effet arriver et se déchainer sur les spots que j'avais ciblés.
13h : Premier gobage de la journée : un poisson ramasse mollement mon jig sur le fond caillouteux, au milieu de nénuphars épars ; sensation subtile mais extra, que j'atendais depuis plusieurs heures. Le poisson se débat très bien, le le mets au sec et le mesure sur un ponton : 43cm. Cela fait plaisir !
Remise à l'eau, je poursuis ma pêche, et cinq minutes plus tard un autre poisson gobe mon montage texan sur une animation lente, combat entre un herbier et une touffe de nénuphars, je saisis le poisson : 43cm également :
Nouveau lancé, mon leurre à peine arrivé au fond se fait intercepter et j'observe un déplacement latéral de ma banière sur deux ou trois mètre : ferrage-santcion ! Un poisson de 42cm, pas bien gras, mais calibré.
Que faire face à ce pic d'activité ? Pêcher un peu plus rapidement (spinnerbait double colorado en slow rolling, chatterbait...) pour profiter de cette période faste ? Je persiste sur ma lancée en jig / texas. Mais plus rien. Je tombe a nouveau, une bonne demi-heure plus tard, sur un banc de bass qui hantait un autre secteur de nénuphars et de roseaux ; je déloge 2 individus de leur habitat en très peu de temps : 38m et 41cm !
Je reviendrai dans peu de temps, au détour d'un article complet, sur une technique très spécifique que je commence à maitriser : le texan.
Une très belle pêche se profile, mais un lunker de 50 + serait le bienvenu pour confirmer cette pêche.
La touche suivante sera celle dudit lunker, qui a lu dans mes pensées : un gobage de mon montage évoluant dans le cover ; un ferrage appuyé et un poisson qui ne bouge pas. C'est bon signe. Je force pour le sortir de son habitat et je le travaille en pleine eau. Mis au sec, je l'estime à 50cm et je le mesure à 51cm sur un ponton. Banco.
J'observe -horreur !- qu'un hameçon texan 5/0 lui sort de l'anus... Quelqu'un a du perdre un beau bass cet été. Le pauvre diable a digéré le montage... Avec ce type d'hameçon, pêchez avec un corps de ligne solide !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je referai deux poissons dont un massif de 44cm, qui a livré une défense exceptionnelle dans 1.80m d'eau. L'extraction de ce poisson de son repaire scabreux a été un moment d'anthologie !
Sa robe de poisson envasé est superbe. Autre poisson de 40cm :
J'ai touché 4 autres poisson ce jour : deux petits brochets, une perche d'une trentaine de centimètres, et un silure de 90/95cm que j'ai décroché. Mon vivier bass dépasse les 20 lbs.
Cela faisait trois ou quatre ans que je n'avais pas fait une si belle pêche de bass.
Les bass occupaient des zones très marquées, près du fond, et ne montaient pas entre deux eaux : plusieurs bateaux et float tube étaient présents sur le spot, pêchant "multi-espèces" et à ce que j'ai vu, pas la queue d'un bass au sec.
Une journée qui illumine un peu ma fin de saison.
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